La vie boulangère à Belvès.
Le problème social du mini-réseau boulanger de "La tourte de la Nauze" interpelle les habitants; tout particulièrement le personnel de cette entreprise.
Émilie, castillonnésienne, n'est pas tout à fait une inconnue pour la localité. Elle est une petite-fille des sagelacois Émilien et Irène Lacaze et la fille de Jacky. Émilie, pâtissière, élabore de très beaux gâteaux. Elle sera donc plus qu'une vendeuse en boulangerie. Son point de vente donne d'excellentes idées pour les fêtes.
Fort heureusement, grâce aux élus locaux, un dépôt de pain a été mis en place en bas de la rue des Filhols, à côté de l'office de tourisme, où la clientèle peut acheter son pain et, également, la pâtisserie d'Émilie.
Émilie Lacaze ouvre le matin à 7 heures et ferme à 12h30. Émilie prend son jour de repos les mercredis.
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Xavier Simon, le boulanger du 35 rue Jacques Manchotte, n'a rien changé à ses habitudes. Les heures d'ouverture de son magasin sont, du mardi au samedi, de 7 heures à 13 heures et de 15 heures à 19 heures 30. Le dépôt de Vaurez, à la station service, lui est ouvert tous les jours de 7 heures à 19 heures 30.
Xavier Simon, le boulanger du 35 rue Jacques Manchotte, n'a rien changé à ses habitudes. Les heures d'ouverture de son magasin sont, du mardi au samedi, de 7 heures à 13 heures et de 15 heures à 19 heures 30. Le dépôt de Vaurez, à la station service, lui est ouvert tous les jours de 7 heures à 19 heures 30.
Pour la clientèle de la vallée les élus monplaisanais et sagelacois sont toujours à la recherche d'une solution pour permettre à la clientèle de pouvoir être servie dans des conditions correctes.
Espérons une avancée humaine pour faire que ce grave problème social local ait un solutionnement équitable pour des employés qui ne sont pour rien dans la genèse de cette fermeture brutale.
Photos Pierre Fabre.
Le val de Nauze vu du ciel.
Samedi 10 décembre… on croyait rêver. Le ciel bleu immaculé laissait la place à un rayonnement solaire quasi-parfait. Tous les signaux semblaient au vert pour une échappée aérienne au dessus de la Nauze. À moins de 1000 pieds (1pied= 0,33 mètre) au dessus du sol la perfection s'altéra un peu pour laisser place à quelques effets de brume tandis que dans l'avion Bruno avait besoin d'essuyer la vitre pour prendre ses photos. C'était quand même magique de surprendre, dans le calme automnal, nos paisibles lieudits "nauzéens" rehaussés des dernières nuances de l'arrière saison.
Michel et Bruno attendront l'an prochain pour compléter cette échappée aérienne. Elle nous révèle un trésor que la nature nous a légué et que nos aïeux ont heureusement su préserver.
Jean-Marie Laval, instructeur-chef pilote de l'Aéroclub Belvès-Périgord, Michel Ribatet, également de l'aéroclub local, et Bruno Marty, reporter-photographe, au Camp de César, quelques minutes avant le décollage. Photo Pierre Fabre.
Cliquez sur les images.
L'ombre de l'avion obtenue par un effet d'optique graphique très peu de temps après le décollage.
Photo © Bruno Marty
Le viaduc des Tuques; on dit aussi Las Tuques. Sur la colline à droite on remarque le hameau de Malefage qui fut cher à mon regretté camarade, collègue et ami Jean-Guy Gabriel.
Photo © Bruno Marty
L'imposant viaduc en courbe de Larzac qui chevauche le ruisseau du Rivatel, premier affluent de la R.G de la Nauze.
Autorisons-nous, avec prudence et un risque majeur d'erreur, une analogie avec le Larzac, terre rude et escarpée du Rouergue. Ce toponyme du Larzac apparaît sous la forme latinisée Larzacum en 1301. Le suffixe -acum indique un nom gallo-romain. D'aucuns ont cru voir dans le radical le mot larix, nom latin du mélèze. Le Larzac serait alors "le pays du mélèze" mais ce serait oublier que le causse dénudé et rocailleux se prête mal à la présence de tels arbres. http://vousvoyezletopo.blog.lemonde.fr/2011/06/
Pour "notre" Larzac l’explication la plus logique est que le premier élément correspondrait à un nom de personne [Laritius, Larcius ou Lartius], propriétaire du domaine du lieu.
Photo © Bruno Marty
Là Bruno a voulu mettre en relief le graphisme aérien du décor de la gare de Belvès. L'éperon calcaire belvésois, fort escarpé, chute partiellement et artificiellement à la gare pour s'arrêter au niveau de la route départementale. La colline a été réduite, un peu après 1850, pour inscrire l'assiette de la voie ferrée.
Photo © Bruno Marty
Une image inhabituelle, pour ne pas dire rarissime, de l'oppidum de Belvès. Les photos, en général, présentent Belvès vu des collines orientales de Pet Chaunat, de Bugou ou du Colombier ou prise de la vallée du voisinage de Vaurez-Pesset. L'imposante église, au premier plan, domine la localité. Le viaduc, dit de Fongauffier, verrouille le vallon de la Brèche.
Photo © Bruno Marty
Cette image rappelle plus encore le côté médiéval de ce vieux castrum qui scelle sur cet éperon les siècles d'histoire d'une cité encerclée de bastides qui furent françaises, Villefranche et Domme, ou anglaise, Monpazier.
Photo © Bruno Marty
Fongauffier n'est qu'un tout petit bourg. Il parait cependant bien difficile, même en avion, de réussir à le prendre en entier. Jean Anglade, romancier auvergnat bien connu, en parlant de Thiers, disait, avec humour, que l'on ne pouvait en saisir qu'un tiers. Pour Fongauffier c'est différent mais on peut difficilement, à cause de la chute du Bloy, prendre plus des deux tiers.
Photo © Bruno Marty
Ici la perspective nord laisse bien voir les bâtiments agricoles mais, naturellement, occulte la filature.
Photo © Bruno Marty
L'échappée aérienne se termine avec un graphisme saint-parducien champêtre et sylvestre des abords de l'aérodrome.
Photo © Bruno Marty
Ultime sondage
Le village de Fongauffier, photo © Bruno Marty, fut le point de départ de ce blog,
Après une permanence de 10 ans ce blog arrive à son terme. Il compte lors de sa clôture un peu plus de 180 abonnés. Lors de son assemblée annuelle du 14 octobre il n'y en avait que six qui ont cru devoir assister à son assemblée annuelle. À partir de ce constat de son cinglant échec sa fin paraissait inéluctable. Le 20 décembre sera donc son dernier jour.
Pressé par les quelques fidèles qui pensent qu'il serait regrettable qu'il disparaisse il a été décidé que "Terres de Nauze", terminologie proposée et acceptée à l'unanimité, rassemblerait donc Fongauffier-sur-Nauze et Val de Nauze en attendant qu'émergent des forces vives de notre bassin de vie, il n'en manque pas, des talents plus adéquats pour éradiquer cette tentative truffée d'échecs.
Vous êtes invités à vous exprimer par le truchement de l'ultime sondage de ce blog et, bien entendu, à user, si vous le souhaitez, de la rubrique commentaire.
Marie-France Durlot précise les objectifs de son association "Amis de N.D de Capelou".
Marie-France Durlot, après la journée de présentation de son association du 8 décembre, a fait parvenir à la presse et aux blogs Fongauffier-sur-Nauze et Val-de-Nauze le texte qui suit. L'actualité locale de ce début décembre est, hélas, un peu plus agitée qu'à l'ordinaire, notamment à cause du problème social du réseau boulanger "La tourte de la Nauze", ce qui explique que son communiqué ait pris une semaine de retard. Que les "Amis de Capelou" veuillent bien excuser ce différé.
P.F
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Capelou un patrimoine cultuel et culturel du Pays de Belvès par Marie-France Durlot |
Voici un petit dossier et résumé de la 1ère réunion de l’association “ Les amis de Notre-Dame de Capelou”.
Capelou et sa fontaine sacrée font partie du folklore de nos régions et de ses “coutumes dévotieuses”, c’est l’âme d’un pays. Fontaines et lieux de culte païen existaient bien avant la christianisation de la Gaule; ces lieux sacrés ont servi ensuite de lieux de fixation pour des chapelles. Celles dédiées à la Vierge Marie sont porteuses de mythes remontant à la plus haute antiquité… toute l’histoire de l’Humanité tient en ces modestes points d’eau et c’est grâce à eux qu’elle nous est parvenue. Encore faut-il que “nous sachions la comprendre” (B.Darchen née à Bergerac Maitre de conférence à Paris V)
Deux conférenciers - Noëlle Grimbert pour la partie historique et Jean-Claude Massou pour les vitraux du grand maitre verrier Jean Beysserias (fin XIXème) - ont effleuré ces thèmes centrés sur Capelou. C’est au cours de futures rencontres proposées sur le site par l’association que les deux conférenciers auront l’occasion d’approfondir ces mêmes thèmes
Le bureau de l’association se compose de 6 membres parmi les 80 adhérents déjà enregistrés avant cette réunion.
Par ordre alphabétique : Jean-Paul Chaumel, Jean-Loup Chinouilh, Marie-Thérèse Crouzil , Marie-Françoise Durlot, Brigitte Lacroix, Evelyne Lemasson.
Les objectifs de l’association :
- Restaurer les vitraux de la partie Ouest qui ne sont plus étanches
- Repeindre les murs intérieurs ayant soufferts eux aussi de l’humidité depuis des années.
- Continuer à aménager le site et à plus longue échéance créer un gite d’étape, Capelou étant sur un chemin secondaire de Compostelle.
Afin d’aider à financer ces travaux, 5 animations sont prévues en 2017 :
- Dimanche 4 Juin : Brocante, vide-grenier sur le site de Capelou avec jeux pour enfants, petite restauration.
- Dimanche 20 Juillet : Balades avec conférences sur le site (N. Grimbert, JC Massou) piquenique - Découverte de chapelles peintes du Périgord (Chapelle St Christophe, Montferrand-du-Pgd, vitraux de St Croix de Beaumont.
- Jeudi 10 Août : idem programme précédent
- Dimanche 10 Septembre: pèlerinage de Capelou
- Dimanche 17 Septembre : Journées du Patrimoine – Conférences agrémentées de chants de Chœurs baroques, repas aux chandelles sous la halle de Capelou
- 4. Défense du Patrimoine historique et spirituel du lieu, participant ainsi au rayonnement culturel et au développement économique du Pays de Belvès.
Le Pays de Belvès a tous les atouts pour de venir un village INCONTOURNABLE du Périgord
80 personnes environ ont assisté à cette réunion, un nombre important d’entre elles ont pris leur cotisation (10€) et/ou se sont inscrites dans les commissions proposées pour aider à l’organisation des manifestations suivant leurs disponibilités.
Un “pot” copieux et varié préparé par des bénévoles de l’association a clôturé cette 1ère réunion.
Marie-Françoise Durlot
Le savoir-faire lainier pour fabriquer des cadeaux de noël.
Des enfants lindois dans la vénérable filature fongauffiéraine découvrent la magie de Noël d'une manière inidéte pour eux. Photo Pierre Fabre.
La filature c'est avant tout un lieu de créativité. Profitez de ce 20 décembre pourfabriquer vos cadeaux de Noël dans ce Centre d'interprétation de la laine, à deux pas de chez vous, qui vous permettra d'élaborer des cadeaux où le savoir-faire créatif s'impose face aux gadgets sans âme qui inondent le marché.