Le val de Nauze vu du ciel.
Samedi 10 décembre… on croyait rêver. Le ciel bleu immaculé laissait la place à un rayonnement solaire quasi-parfait. Tous les signaux semblaient au vert pour une échappée aérienne au dessus de la Nauze. À moins de 1000 pieds (1pied= 0,33 mètre) au dessus du sol la perfection s'altéra un peu pour laisser place à quelques effets de brume tandis que dans l'avion Bruno avait besoin d'essuyer la vitre pour prendre ses photos. C'était quand même magique de surprendre, dans le calme automnal, nos paisibles lieudits "nauzéens" rehaussés des dernières nuances de l'arrière saison.
Michel et Bruno attendront l'an prochain pour compléter cette échappée aérienne. Elle nous révèle un trésor que la nature nous a légué et que nos aïeux ont heureusement su préserver.
Jean-Marie Laval, instructeur-chef pilote de l'Aéroclub Belvès-Périgord, Michel Ribatet, également de l'aéroclub local, et Bruno Marty, reporter-photographe, au Camp de César, quelques minutes avant le décollage. Photo Pierre Fabre.
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L'ombre de l'avion obtenue par un effet d'optique graphique très peu de temps après le décollage.
Photo © Bruno Marty
Le viaduc des Tuques; on dit aussi Las Tuques. Sur la colline à droite on remarque le hameau de Malefage qui fut cher à mon regretté camarade, collègue et ami Jean-Guy Gabriel.
Photo © Bruno Marty
L'imposant viaduc en courbe de Larzac qui chevauche le ruisseau du Rivatel, premier affluent de la R.G de la Nauze.
Autorisons-nous, avec prudence et un risque majeur d'erreur, une analogie avec le Larzac, terre rude et escarpée du Rouergue. Ce toponyme du Larzac apparaît sous la forme latinisée Larzacum en 1301. Le suffixe -acum indique un nom gallo-romain. D'aucuns ont cru voir dans le radical le mot larix, nom latin du mélèze. Le Larzac serait alors "le pays du mélèze" mais ce serait oublier que le causse dénudé et rocailleux se prête mal à la présence de tels arbres. http://vousvoyezletopo.blog.lemonde.fr/2011/06/
Pour "notre" Larzac l’explication la plus logique est que le premier élément correspondrait à un nom de personne [Laritius, Larcius ou Lartius], propriétaire du domaine du lieu.
Photo © Bruno Marty
Là Bruno a voulu mettre en relief le graphisme aérien du décor de la gare de Belvès. L'éperon calcaire belvésois, fort escarpé, chute partiellement et artificiellement à la gare pour s'arrêter au niveau de la route départementale. La colline a été réduite, un peu après 1850, pour inscrire l'assiette de la voie ferrée.
Photo © Bruno Marty
Une image inhabituelle, pour ne pas dire rarissime, de l'oppidum de Belvès. Les photos, en général, présentent Belvès vu des collines orientales de Pet Chaunat, de Bugou ou du Colombier ou prise de la vallée du voisinage de Vaurez-Pesset. L'imposante église, au premier plan, domine la localité. Le viaduc, dit de Fongauffier, verrouille le vallon de la Brèche.
Photo © Bruno Marty
Cette image rappelle plus encore le côté médiéval de ce vieux castrum qui scelle sur cet éperon les siècles d'histoire d'une cité encerclée de bastides qui furent françaises, Villefranche et Domme, ou anglaise, Monpazier.
Photo © Bruno Marty
Fongauffier n'est qu'un tout petit bourg. Il parait cependant bien difficile, même en avion, de réussir à le prendre en entier. Jean Anglade, romancier auvergnat bien connu, en parlant de Thiers, disait, avec humour, que l'on ne pouvait en saisir qu'un tiers. Pour Fongauffier c'est différent mais on peut difficilement, à cause de la chute du Bloy, prendre plus des deux tiers.
Photo © Bruno Marty
Ici la perspective nord laisse bien voir les bâtiments agricoles mais, naturellement, occulte la filature.
Photo © Bruno Marty
L'échappée aérienne se termine avec un graphisme saint-parducien champêtre et sylvestre des abords de l'aérodrome.
Photo © Bruno Marty